Conseils pour les particuliers, le gouvernement et les employeurs : protégez votre bonheur et votre bien-être

26 janvier 2021

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AanbevelingenLa dernière Enquête nationale UGent-NN du Bonheur montre que la deuxième vague de coronavirus affecte notre bonheur plus durement que la première. Cependant, il existe un certain nombre de facteurs qui, en temps de crise, peuvent nous aider à ne pas nous sentir malheureux. Ces facteurs sont   le sentiment d’autonomie, le fait de lutter contre la solitude, la réduction de l’anxiété et un bon sommeil. Contribuer au bonheur des autres et le sentiment d’appartenance et de solidarité protègent également contre le fait de se sentir malheureux. Parallèlement, nous constatons que notre sentiment d’appartenance augmente à nouveau au cours de cette deuxième vague. Et c’est là que nous devons agir !

Que peuvent mettre en place les autorités et les décideurs politiques ?

Une conclusion importante de l’enquête est que l’anxiété face au Covid-19 est relativement importante et que cela a un impact majeur sur notre sentiment de bonheur. Il est donc important de mettre en place :

  • Une communication qui cultive la précaution mais pas l’anxiété.
  • Des mesures compréhensibles et perçues comme utiles, et qui garantissent la viabilité sociale (telle que définie dans l’accord de gouvernement).
  • Un engagement fort en faveur du sentiment d’appartenance, particulièrement à l’échelle locale.
  • Des initiatives pour encourager les citoyens à prendre soin les uns des autres. Tout comme certaines campagnes ont mis l’accent sur le respect des mesures de précaution physiques, des efforts pourraient être fournis pour veiller au bien-être mental pendant une crise.

Que pouvez-vous faire pour ne pas vous sentir malheureu.x.se ?

  • Entretenir vos contacts sociaux protège contre la solitude : laissez des messages vocaux aux personnes qui vous manquent, envoyez des cartes postales ou des lettres, demandez aux enfants de faire des dessins pour leurs grands-parents, soignants, enseignants, etc.
  • Réduisez la solitude autour de vous : appelez une personne seule, écrivez des lettres aux résidents de maisons de repos et de soins, faites les courses d’une personne qui ne peut pas le faire, etc.
  • Investissez-vous dans les choses qui donnent un sens à votre vie et contribuez au bonheur d’autrui : cela peut se faire de différentes manières, par exemple en se montrant agréable, chaleureux et respectueux. Cela ne coûte rien mais reste essentiel pour notre bonheur.
  • Restez attentif(-ve) aux signaux de solitude, pour vous-même et pour votre entourage, et n’hésitez pas à en parler.
  • Consacrez tous les jours au moins une heure à des activités qui apportent un certain calme : exercices de respiration, méditation, pleine conscience, yoga, puzzles, dessin, etc.
  • Essayez autant que possible de faire de l’exercice et de garder une alimentation saine.

Que peuvent faire les dirigeants d’entreprises et les employeurs ?

  • Veillez à garder un contact suffisant avec vos collaborateurs et les membres de votre équipe (par exemple en définissant des moments « check-in » ou en organisant des pauses café virtuelles) et entretenez un contact personnel à distance.
  • Encouragez un bon équilibre entre vies professionnelle et privée et prêtez attention aux limites de vos collaborateurs (respectez les pauses de midi et les heures de bureau, par exemple, et vérifiez la charge de travail chez vos collaborateurs).
  • Aidez à améliorer le confort de travail (par exemple via l’achat ou le prêt d’écrans, de chaises et de matériel de bureau).
  • Vous trouverez plus de conseils sur la manière de garder vos collaborateurs motivés et heureux au travail ici.

Vous désirez en savoir plus sur les chiffres de cette nouvelle enquête ? Consultez ici le dossier complet.