Un bon sommeil est essentiel au bonheur
28 janvier 2021
Notre bonheur est mis à rude épreuve. De nouveaux résultats de l’Enquête nationale du Bonheur de l’UGent et de l’assureur vie NN indiquent que notre bonheur a une nouvelle fois été atteint suite à la seconde vague du coronavirus. Nous sommes plus anxieux, nous nous sentons plus solitaires et sommes plus déprimés. La qualité de notre sommeil est elle aussi en baisse. Pourtant, celui-ci a un impact important sur notre bonheur. Annelies Smolders, experte du sommeil, nous partage sa vision et quelques conseils.
La crise a un impact sur notre sommeil.
« Depuis l’apparition du coronavirus, de plus en plus de gens souffrent de troubles du sommeil. Différentes raisons peuvent l’expliquer : nous sommes plus stressés, nous nous inquiétons pour notre situation financière, bon nombre de personnes ont perdu un être cher à qui elles n’ont pu dire au revoir dans la dignité, nous en avons assez des journées qui n’en finissent pas et allons dès lors nous coucher plus tôt, etc. Ce sont là des éléments qui nous empêchent de nous endormir sereinement ou qui font que notre sommeil est plus léger », explique Annelies Smolders.
Un sommeil de mauvaise qualité impacte-t-il notre humeur ?
« Nous dormons pour recharger les batteries de notre organisme, aussi bien physiquement que mentalement. Les rêves nous aident à gérer les émotions ressenties tout au long de la journée. Rêver permet donc de se décharger émotionnellement. Quand on dort moins bien, on rêve moins. Ainsi, l’organisme traite moins bien les émotions et le matin, on est moins en forme, car on n’a pas pu recharger ses batteries de façon optimale. À long terme, cela peut effectivement se traduire par une augmentation de l’angoisse ou de la déprime. »
Que pouvons-nous faire pour améliorer notre sommeil ?
Le sommeil est propre à chaque personne. De nombreux facteurs impactent la qualité du sommeil, mais il y a quand même certains conseils que chacun de nous peut mettre en pratique :
- Créez une routine du sommeil: levez-vous chaque matin à la même heure. Envie d’une grasse matinée le week-end ? N’ajoutez pas plus d’1 heure à 1 heure et demi à votre heure de lever habituelle.
- N’allez pas dormir avant les premiers signes de fatigue: certains d’entre nous en ont assez des journées qui s’éternisent ou n’aiment pas être seuls le soir, et se mettent dès lors au lit plus tôt. Avec pour conséquence que le sommeil ne vient pas ou est plus léger. Il est donc conseillé de ne se mettre au lit qu’à partir du moment où l’on sent ses paupières s’alourdir.
- Veillez à votre alimentation: l’alcool, le café et les repas lourds favorisent les troubles du sommeil. Évitez le café et l’alcool, et optez, le soir, pour un repas léger.
- Privilégiez la lumière du jour: en journée, la lumière bleue favorise la vigilance. Faites donc le plein de lumière du jour, surtout le matin. Sortez, placez votre bureau près d’une fenêtre ou aidez-vous de la luminothérapie. Et surtout : évitez la lumière bleue le soir. Éteignez votre smartphone ou votre tablette une heure avant le coucher.
Qui est Annelies Smolders ?
Annelies est psychothérapeute et spécialiste du sommeil. Grâce à plus de 25 ans d’expérience, elle a pu aider des milliers de personnes souffrant de troubles du sommeil à mieux dormir. Pour réapprendre à mieux dormir à distance, lisez son livre Start to Sleep : leer weer slapen zonder medicatie en zonder kopzorgen (Start to Sleep : réapprenez à dormir sans médicaments et sans maux de tête) ou surfez sur starttosleep.be, qui propose une formation en ligne pour retrouver un meilleur sommeil.
Pour plus d’informations sur l’impact de la crise du coronavirus sur notre bonheur, rendez-vous ici.