La deuxième vague de coronavirus impacte lourdement notre bonheur

26 janvier 2021

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En mai dernier, nous constations déjà que le début de la crise du coronavirus et le premier confinement affectaient négativement notre bonheur. De nouveaux chiffres issus de l’Enquête UGent-NN du Bonheur montrent que le sentiment de bonheur des Belges diminue encore. Le deuxième confinement a eu de grandes conséquences sur notre bonheur. Ce sont des facteurs tels que le manque d’autonomie, la solitude et l’angoisse face au virus qui font que nous nous sentons moins heureux. Mais heureusement, nous constatons cependant que notre sentiment d’appartenance se renforce et il existe un certain nombre de choses que chacun peut mettre en place afin de ne pas se sentir malheureu.x.se, même en ces temps difficiles.

Entre février et décembre 2020, le score moyen qu’attribuent les Belges à leur bonheur a diminué et est passé de 6,73 à 6,21 sur 10. Le nombre de personnes qui se sentent vraiment heureuses (ce qui correspond à un score de 8 à 10 sur 10) est passé de 40 % juste avant la crise à 30 % pendant la deuxième vague. Cela signifie que le nombre de Belges (de plus de 18 ans) heureux a diminué d’environ 900 000.

Nous éprouvons également moins de joie de vivre, moins de tranquillité d’esprit, nous nous sentons plus déprimés et sommes relativement plus anxieux.

Ces différents facteurs augmentent les chances de se sentir malheureu.x.se :

  • Une autonomie insuffisante augmente la probabilité d’être malheureu.x.se de 56 %
  • une personne qui se sent seule a 48 % de chances en plus d’être malheureuse en temps de crise.
  • Une peur marquée du Covid-19 augmente la probabilité d’être malheureu.x.se de 46 %.

Et malheureusement, la crise accroît notre solitude et réduit notre autonomie. 73 % se sentent modérément à sévèrement seuls (contre 65 % lors de la première vague). Dans la catégorie d’âge des 18 à 34 ans, ce chiffre atteint même 78 %.

Heureusement, il y a des points positifs

La crise du coronavirus est néfaste pour notre satisfaction de vie et notre bien-être général. Malgré tout, il existe une série de facteurs importants, susceptibles de nous protéger contre les conséquences négatives qu’a la crise sur notre bien-être mental et notre sentiment de bonheur. Les personnes qui contribuent au bonheur d’autrui et les personnes qui éprouvent davantage d’appartenance sont significativement plus heureuses.

Au milieu de toutes ces tendances négatives, le degré d’appartenance est en hausse. Avant la crise, le résultat moyen des Belges en termes d’appartenance était de 6,99 sur 10. Ce chiffre est passé à 7,12 pendant la première vague, et est de 7,32 (sur 10) aujourd’hui.

Que faire? Quelques conseils.

  • Entretenir vos contacts sociaux protège contre la solitude : laissez des messages vocaux aux personnes qui vous manquent, envoyez des cartes postales ou des lettres, demandez aux enfants de faire des dessins pour leurs grands-parents, soignants, enseignants, etc.
  • Réduisez la solitude autour de vous : appelez une personne seule, écrivez des lettres aux résidents de maisons de repos et de soins, faites les courses d’une personne qui ne peut pas le faire, etc.
  • Investissez-vous dans les choses qui donnent un sens à votre vie et contribuez au bonheur d’autrui : cela peut se faire de différentes manières, par exemple en se montrant agréable, chaleureux et respectueux. Cela ne coûte rien mais reste essentiel pour notre bonheur.
  • Restez attentif(-ve) aux signaux de solitude, pour vous-même et pour votre entourage, et n’hésitez pas à en parler.
  • Consacrez tous les jours au moins une heure à des activités qui apportent un certain calme : exercices de respiration, méditation, pleine conscience, yoga, puzzles, dessin, etc.
  • Essayez autant que possible de faire de l’exercice et de garder une alimentation saine.

Sites utile :

Vous désirez en savoir plus sur les chiffres de cette nouvelle enquête ? Consultez ici le dossier complet.